lundi 15 avril 2013

L'Université d'Ottawa, fière de l'un de ses anciens élèves, Victor Pilon.





Victor Pilon au sommet de son art

Victor Pilon appartient à la première génération d’artistes multidisciplinaires. Ce diplômé de l'Université d'Ottawa a été récemment nommé Officier de l'Ordre du Canada.

par CHARLES ROUSSEAU


Victor Pilon

Photo: Des archives personnelles de Victor Pilon.

« Le programme de photographie duquel je suis issu, l’un des meilleurs au pays, puise sa force indéniable dans la passion et le talent de ses professeurs. »

—Victor Pilon

Créateur avant-gardiste dont les œuvres contribuent à établir la réputation internationale des Québécois et des Canadiens dans le domaine des arts, Victor Pilon s’intéresse autant aux arts visuels qu’aux arts de la scène.
Diplômé de l’Université d’Ottawa (B.A.V. 1982 et B.A. en photographie 1983), Victor Pilon appartient à la première génération d’artistes multidisciplinaires : il est directeur, scénographe, concepteur visuel et photographe, et il travaille sur des pièces de théâtre ainsi que sur des événements publics d’envergure.
Pour lui, tout a commencé à l’Université d’Ottawa. « Je garde un très bon souvenir de l’Université d’Ottawa. Pour moi, ce qui fait la renommée d’une université, ce sont les professeurs qui y enseignent. Le programme de photographie duquel je suis issu, l’un des meilleurs au pays, puise sa force indéniable dans la passion et le talent de ses professeurs. J’ai beaucoup apprécié mon cheminement dans ce programme bilingue, et il va sans dire que l’engagement et la forte présence des professeurs francophones dans les milieux artistiques de Montréal m’ont permis de bien me préparer à affronter le monde artistique une fois mes études terminées. J’ai eu le grand privilège d’avoir comme professeurs et mentors Charles Gagnon, Peter Gnass, Evergon, Pénélope Cousineau, Edmund Allen, Michel Goulet, Louise Poissant et bien d’autres. Leur dévouement et leurs conseils éclairés m’ont permis de devenir l’artiste que je suis aujourd’hui. »
Victor Pilon a été le photographe officiel de la famille royale au Canada pendant près de 20 ans et a reçu la médaille de l’Ordre royal de Victoria (R.V.M.) de la part de Sa Majesté la Reine Élizabeth II en 1994, en reconnaissance de services rendus à la famille royale. En 1990, il s’est joint à l’équipe 4D art de Michel Lemieux comme concepteur et codirecteur artistique. Depuis, il a créé plus d’une trentaine de productions scéniques d’avant-garde, dont La Belle et la Bête et La Tempête (Théâtre du Nouveau Monde, Montréal), Starmania Opéra de Luc Plamondon (Opéra de Montréal et Opéra de Québec), et Delirium etSoleil de minuit (Cirque du Soleil). Il a également conçu de grands événements publics pour le Festival International de Jazz de Montréal et pour le festival Montréal en Lumiére. Tant par la qualité et le professionnalisme de ses spectacles que par l’universalité des thèmes qu’il aborde, Victor Pilon arrive à traduire en images et en mouvements des émotions qui rejoignent et touchent les spectateurs.
Le 30 décembre 2012, le gouverneur général du Canada, son Excellence le très honorable David Johnston, a nommé Victor Pilon, Officier de l’Ordre du Canada « pour ses contributions aux arts de la scène au Canada et à l'étranger, en tant que directeur, designer, photographe et artiste multidisciplinaire d’avant-garde ».

vendredi 12 avril 2013

ICARE, nouvelle coproduction entre Lemieux Pilon 4D Art et le Théâtre du Nouveau-Monde

Icare

DU 14 JANVIER AU 8 FÉVRIER 2014

Renaud Lacelle-Bourdon
Photo : Jean-François Gratton / une communication orangetango
 
 
Création et mise en scène
MICHEL LEMIEUX, VICTOR PILON
Texte OLIVIER KEMEID

Avec Noëlla Huet, Renaud Lacelle-Bourdon
 

Quand le théâtre devient une forme de magie…

Dans la foulée de l’éblouissant enchantement scénique de La Belle et la Bête, Michel Lemieux et Victor Pilon engagent cette fois-ci leur savoir-faire inouï dans une exploration contemporaine du mythe d’Icare, mort pour être tombé du ciel en essayant les ailes de cire que son père, Dédale, avait conçues. Pour donner un éclairage actuel à ce mythe qui plonge ses racines dans les origines de notre civilisation, ces deux magiciens de la scène font équipe avec un des auteurs dramatiques les plus brillants de la jeune génération, Olivier Kemeid, dont les oeuvres montrent déjà une profonde connaissance des récits antiques et une bouleversante compréhension des relations père-fils.
Imaginez, de nos jours, un grand architecte, un homme comme Dédale dont les découvertes et les innovations ont changé le monde. Alors qu’il aborde un tournant crucial de sa vie, son fils Icare surgit pour le questionner : sur ses ambitions, sur ses choix, sur sa vie. Dédale préfère le confort de ses illusions et se réfugie dans ses chimères plutôt que d’affronter la vérité. Pour incarner ces nouveaux Dédale et Icare, deux générations d’acteurs se font face, accompagnés sur scène par l’émouvante mezzosoprano Noëlla Huet.
Autour d’eux, grâce à la magie du virtuel, apparaissent et disparaissent les personnages et les lieux qui hantent la mémoire labyrinthique de Dédale.


Coproduction Lemieux Pilon 4d Art / Théâtre du Nouveau Monde
 

mardi 9 avril 2013

Pour le nouveau Planétarium Rio Tinto Alcan, Michel Lemieux et Victor Pilon ont crée le spectacle au Théâtre du Chaos : Continuum


Le nouveau Planétarium Rio Tinto Alcan frappe un grand coup (PHOTOS)

Le Huffington Post Québec  |  Par Publication:   |  Mis à jour: 05/04/2013 06:34 EDT 
Le 4 avril 1966, l'ancêtre de l'Espace pour la vie ouvrait ses portes au coin des rues Peel et Saint-Jacques. Le 6 avril 2013, le nouveau Planétarium accueillera le public afin qu'il découvre les deux spectacles et l'exposition entièrement renouvelée sur les sciences de la vie. Désormais située aux côtés du Biodôme, de l'Insectarium et du Jardin botanique, l'institution montréalaise a comme objectif d'engager l'humain à comprendre et connecter avec la nature, à travers les sciences et les émotions.
Les dirigeants du nouveau Planétarium ont eu la grande idée de faire appel aux artistes multidisciplinaires Michel Lemieux et Victor Pilon pour créer le spectacle au Théâtre du Chaos : Continuum.
Voyez les photos!
Après avoir enlevé vos chaussures et vous être assis sur l'une des chaises Adirondack ou l'un des poufs installés un peu partout dans la salle, vous aurez l'impression d'être étendu sur le gazon à contempler le ciel. Tout à coup, le temps s'arrêtera. La forêt qui vous entoure se mettra en mouvement. Vos yeux, votre tête et votre cœur seront projetés dans l'espace, au moment où l'univers a été créé. Votre nez se frottera aux étoiles, votre épaule sera presque écrasée par la lune, votre visage frôlera le magma d'un volcan en éruption et vous serez témoin du fracas de la création des planètes, en étant confortablement avachi dans la noirceur d'une salle de l'est de Montréal. Présenté sur une courtepointe d'extraits musicaux composés par Philip Glass, le spectacle visuel plonge les spectateurs dans un moment d'émotions pures.

Ainsi couchés pour contempler tous les détails de l'œuvre immersive, les spectateurs auront l'impression de retrouver le berceau de leur enfance et de se faire raconter l'histoire du berceau de l'humanité. « Nous voulions que le public ressente la grande beauté de l'univers et qu'il prenne conscience de la fragilité de la vie. Regarder les étoiles, c'est comme se regarder l'intérieur. Quand on observe le ciel à la campagne, par une nuit d'été, il faut être humble parce que le ciel est tellement grand. Mais en même temps, on est tellement grand d'avoir la conscience de trouver ça beau », expliquent Michel Lemieux et Victor Pilon, en complétant les phrases de l'un et l'autre avec un enthousiasme évident.

Bien que le Planétarium ait une grande vocation didactique, le Théâtre du chaos laisse toute la place à l'émotion. « On a produit un spectacle poétique et sans paroles, sur une musique symphonique. On est parti d'images de l'espace prises par plusieurs télescopes et on en a sorti une troisième dimension pour entrer dans les nébuleuses et les galaxies. Même s'il y a du 3D dans le spectacle, ça n'a rien de froid ou de numérique. »
L'Espace pour la vie a également construit le Théâtre de la Voie lactée, un lieu où les spectateurs seront amenés à comprendre la science des étoiles, des planètes, des constellations, des galaxies et des confins de l'univers. Rempli d'informations claires et précises, et présenté dans une salle aux sièges 1000 fois plus confortables que ceux de l'ancien Planétarium, le spectacle impose toutefois une certaine passivité aux spectateurs.
Ceux qui voudront se dégourdir pourront s'amuser à l'exposition Exo, basée sur les traces de vie dans l'univers. Dans une atmosphère musicale qui donne l'impression d'être immergé dans un film de science-fiction, les spectateurs auront le choix parmi une série de projections, de jeux multimédias et de bornes interactives afin de se familiariser avec les origines de la terre et son évolution.